Nouvelles expositions: James Barnor & Her Voice
Conference de presse jeudi 26 octobre à 11h au FOMU
James Barnor - Studio of Life
27.10.23 - 10.03.24
James Barnor - Studio of Life offre un aperçu de l'impressionnante carrière de James Barnor (°1929, Ghana). Son talent polyvalent et ses influentes images ont fait de lui un pionnier de l'histoire de la photographie. L'exposition montre non seulement la riche œuvre de Barnor, mais examine aussi les liens culturels existants entre Accra, Londres et Anvers.
En 1949, Barnor ouvre son studio photo Ever Young dans la capitale ghanéenne Accra. Mais bien plus qu'un simple studio, Ever Young est un lieu de rencontre pour les jeunes Ghanéens en recherche de liberté après plus de cinquante ans de régime colonial britannique. À partir de 1971, il devient le premier photojournaliste local de son pays. Tant son œuvre en studio que sa photographie de rue parviennent à capturer la fierté et l'exubérance d'une capitale dynamique au seuil de l'indépendance, obtenue en 1957.
En 1959, Barnor se rend au Royaume-Uni. Les clichés qu'il y prend offrent un rare aperçu de la vie de la diaspora Noire. Et c'est au Royaume-Uni qu'il découvre les possibilités de la photographie couleur. À partir de 1960, il apprend à maîtriser cet art au Medway College of Art et ensuite en travaillant au Colour Processing Laboratories à Kent. En tant que photographe lifestyle pour le magazine sud-africain Drum, ses glamoureux portraits de modèles Noirs se retrouvent fréquemment en couverture de magazine.
C'est en 1969 que Barnor séjourne pendant plusieurs mois en Belgique. C'est à Mortsel, à Anvers, plus spécifiquement à l'Agfacolorschool, qu'il découvre le processus de développement unique d'Agfa Gevaert. Après une décennie de travail sur ses compétences et son artisanat, il retourne au Ghana en 1970. Il ouvre le premier laboratoire de photographie couleur commercial à Accra et devient représentant Agfa-Gevaert.
Trois ans plus tard, Barnor ouvre Studio X23, à travers lequel il capture l'esprit coloré et tumultueux des années 1970 et 1980 au Ghana. C'est à cette période que sa passion pour la musique devient de plus en plus présente dans son œuvre. Ses portraits des musiciens Highlife deviennent des pochettes de disque iconiques et il est l'agent de son propre groupe de musique, Fee Hii. Barnor retourne à Londres en 1994, où il vit encore aujourd'hui.
Images de presse & interviews
Ci-joint vous pouvez trouver une sélection d'images de presse en low res. Des images en high res sont disponibles sur demande. Vous pouvez utiliser trois images de presse pour des articles sur l'expo. Le copyright doit être mentionné à tout instant. Les images ne peuvent pas être rognées. N'hésitez pas à nous contacter pour des demandes particulières.
James Barnor est disponibles pour des interviews. Contactez Isabelle Willems et Sarah Skoric pour un entretien.
Visitez le site Web de James Barnor pour une biographie.
The Ever Young Studio, Jamestown, Accra, 1956 © James Barnor / Courtesy of Galerie Clémentine de la Féronnière
Constance Mulondo, a student and singer from Uganda, aka “Cool Constance”, posing for the cover of Drum magazine at the Campbell-Drayton Studio, Gray’s Inn Road, London, 1967© James Barnor / Courtesy of Galerie Clémentine de la Féronnière
A wedding guest in the park behind the Holy Trinity Cathedral, Accra, c. 1971© James Barnor / Courtesy of Galerie Clémentine de la Féronnière
At Ataa Quarcoopome’s, Accra, 1974© James Barnor / Courtesy of Galerie Clémentine de la Féronnière
Family members during the engagement of James Barnor’s cousin, Amamomo, Accra© James Barnor / Courtesy of Galerie Clémentine de la Féronnière
Two friends dressed for a church celebration, Accra, 1970s© James Barnor / Courtesy of Galerie Clémentine de la Féronnière
Muhammad Ali training for a fight at Earls Court, London, 1966© James Barnor / Courtesy of Galerie Clémentine de la Féronnière
Sick-Hagemeyer assistant, Accra, c. 1970© James Barnor / Courtesy of Galerie Clémentine de la Féronnière
Sick Hagemeyer shop assistant as a seventies icon posing in front of the United Trading Company headquarters, Accra© James Barnor / Courtesy of Galerie Clémentine de la Féronnière
Self-portrait with a model during James Barnor’s training at the Agfa-Gevaert laboratory in Mortsel, Belgium, 1969© James Barnor / Courtesy of Galerie Clémentine de la FéronnièreHer Voice - Echoes of Chantal Akerman
27.10.23 - 10.03.24
'Je n'ai pas essayé de trouver un compromis entre moi et les autres. Je me suis dit que plus j'étais spécifique, plus je m'adressais au général' – Chantal Akerman
L'exposition de groupe Her Voice - Echoes of Chantal Akerman présente des œuvres photo et vidéo de sept artistes contemporaines inspirées par la cinéaste belge Chantal Akerman. Manon de Boer, Moyra Davey, Gabby Laurent, Frida Orupabo, Joanna Piotrowska, Collier Schorr et Carmen Winant cherchent à savoir ce que cela signifie d'être femme, artiste, mère, fille ou bien-amante de nos jours.
Jusqu'à aujourd'hui, Chantal Akerman (BE, 1950-2015) reste une source d'inspiration importante pour les artistes. Sa voix est à la fois puissante et interrogative. En tant qu'artiste, Akerman part toujours de ses expériences personnelles et de ses réflexions sur la sexualité, la famille et le traumatisme, l'intimité et l'oppression. Son approche radicalement vulnérable, révolutionnaire dans le milieu cinématographique et artistique des années 1970, n'a rien perdu de sa puissance cinquante ans plus tard. L'année passée seulement son chef-d’œuvre féministe Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles (1975) fut élu meilleur film de tous les temps par le British Film Institute.
Her Voice rassemble des œuvres nouvelles et récentes de sept artistes de référence. Certaines artistes de l'exposition, comme Manon de Boer et Moyra Davey, font référence à des œuvres et idées spécifiques d'Akerman qui ont eu une influence sur leur art. Collier Schorr par exemple traduit le film sensuel d'Akerman Je, tu, il, elle (1974) en un ballet dans lequel elle se met à nu, pour la première fois. Carmen Winant présente une nouvelle installation dans laquelle elle met la relation avec sa mère au centre, tout comme l'a fait Akerman, à multiples reprise. Les autres références sont moins explicites. Joanna Piotrowska a par exemple fait une œuvre chargée psychologiquement à propos de la dynamique familiale et l'oppression domestique Et Frida Orupabo et Gabby Laurent donnent une réponse contemporaine aux questions féministes de ses films.
Her Voice montre comment l'approche personnelle, les idées radicales et la critique féministe d'Akerman continuent à vivre au sein de l'art contemporain.
Pendant cette exposition, Cinéma Lumière jouera plusieurs films de Chantal Akerman et d'autres artistes. Le 23 février 2024, FOMU organise une nocturne en collaboration avec le collectif artistique féministe Dis Mon Nom. D'autres sites consacrent aussi des expositions à l'œuvre et à l'héritage d'Akerman, dont Contour Biennale (Malines) et Argos (Bruxelles). Au printemps 2024, BOZAR et Cinematek (Bruxelles) organisent une rétrospective.
Images de presse & interviews
Ci-joint vous pouvez trouver une sélection d'images de presse en low res. Des images en high res sont disponibles sur demande. Vous pouvez utiliser trois images de presse pour des articles sur l'expo. Le copyright doit être mentionné à tout instant. Les images ne peuvent pas être rognées. N'hésitez pas à nous contacter pour des demandes particulières.
Les artistes et le commissaire sont disponibles pour des interviews. Contactez Isabelle Willems et Sarah Skoric pour un entretien.
Conférence de presse & interviews
La conférence de presse aura lieu le jeudi 26 octobre à 11h au FOMU. Les commissaires vous guideront à travers des expositions. Des interviews sont sur demande.
Veuillez confirmer votre présence avant le 25 octobre.
Isabelle Willems
Sarah Skoric